1999
Réactions à la démolition de la halte des Quatre-Roues
Source :
Bulletin trimestriel Société d'Art, d'Histoire et
d'Archéologie de Sologne n°135, premier trimestre 1999
Monsieur Jean-Marie LORAIN, secrétaire du comité départemental de l'archéologie et du patrimoine en Loir-et-Cher a été révolté en apprenant la destruction de la halte des Quatres-Roues. Voici le texte envoyé au courrier des lecteurs de La Nouvelle République :
"... Voilà que j'apprends (...) que ce charmant petit bâtiment, au demeurant en bon état de conservation, a été démoli... Pourquoi cette démolition ? Il n'y avait peut-être plus de voyageurs aux Quatre-Roues, le B.A. ne s'y arrêtait peut-être plus ? Fallait-il pour autant démolir ce bâtiment témoin de l'activité passée ? A-t-on mis, aussi, à la décharge la frise indicatrice de cette halte ? Le nom, encadré de feuilles de marronniers, était l'oeuvre du céramiste Alexandre BIGOT de la ville de Mer. Le musée de cette commune aurait, pour le moins, recueilli, avec joie, ce témoignage. France, ton patrimoine fout le camp. Pourquoi ce gâchis ?"
Ce texte a été lu, pour information, en préambule à la communication de Madame HUET et Madame MACE. Monsieur Jean-Marie BISSON, maire à cette époque de Pruniers-en-Sologne, vice-président du Conseil Général a immédiatement précisé que les morceaus de la frise ont été récupérés et confiés à Monsieur PASQUIER, collectionneur de briques et céramiques à Cour-Cheverny, pour qu'il la reconstitue.
Hélas, tous les morceaux n'ont pas été récupérés, il manquait les feuilles de marronier.