Plan cadastral de 1829
texte de Jean-Marie Quelqueger

Les procès-verbaux de réception des premières enchères des biens nationaux du district de Romorantin sont conservés aux archives départementales de Loir-et-Cher (Q 1253 - Q 1262).
Le 28 octobre 1790, est dressé un procès-verbal d'estimation des lieux de Guérigny : Abbaye et Brigaudière. Ces deux lieux sont propriété de l'abbaye Notre-Dame des Feuillants de Selles-sur-Cher. Le lieu et métairie de Guérigny, vulgairement appelé Labbée ou Abbaye consiste en un corps de bâtiment composé de deux chambres basses à feu, deux chambres hautes, grnier dessus, un toit à boeufs, un toit à brebis, une grange à l'entrée de laquelle il y a d'un côté une écurie et de l'autre côté quelques toits, le tout couvert de tuiles, cours, jardins et terres.

L'Abbaye et la Brigaudière sont expertisées pour une valeur de 10 460 livres, 7 sols et 6 deniers en présence de Sieur et Dame Thidé de Pruniers qui veulent acquérir. Les premières enchères ont lieu sans résultat le 10 janvier 1791, les suivantes en date du 24 janvier 1791 aboutissent à la somme de 19 500 livres à Louis Aubin, notaire à Romorantin.

Le plan cadastral de Pruniers de 1829 répartit la commune en 7 sections dont la section G appelée Abbaye. Cette section comporte les lieux habités sivants : Les Bruzoles, La Buissonière, La Gouronnerie, La Frandinière, Guérigny, La Fripière et L'Abbaye. A cete date, Guérigny et L'Abbaye sont deux lieux distincts. Guérigny semble être une maison située à mi-chemin entre La Gouronnerie et La Fripière. Pour plus de précisions l'internaute peut consulter les matrices cadastrales. Le toponyme Abayye doit probablement son origine à son appartenance à l'Abbaye de Selles-sur-Cher.

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