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Blois, février 1867 Monsieur
le Préfet du département de Loir-et-Cher
J'ai l'honneur de vous envoyer, avec mon avis
favorable, les pièces relatives à une demande de la
commune de Pruniers pour obtenir un secours pour l'aider
dans le paiement des travaux de la reconstruction du
presbytère.
Louis Théophile
Vu la délibération dans laquelle le Conseil Municipal
de Pruniers déclare que la commune doit encore sur la
dépense de reconstruction du presbytère, en y ajoutant
les intérêts échus, une somme de 10 636 Francs et 98
centimes, et qu'en raison des charges qui pèsent sur
elle, la commune, malgré les efforts qu'elle a consentis,
se trouve dans l'impossibilité de s'acquitter et
sollicite un secours ;
vu la délibération pour la quelle le Conseil de
Fabrique exprime son regret de ne pouvoir venir en aide
à la commune ;
vu le budget de la dite fabrique approuvé par nous par
le présent exercice :
considérons que la commune de pruniers est dans l'impossibilité
de pourvoir à l'acquittement de sa dette ; que la
fabrique a engagé à la restauration de l'église ses
ressources extraordinaires et que ses ressources
ordinaires sont à peine suffisante à pourvoir aux
dépenses du culte.
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