Minoterie
Cette entreprise familiale fut fondée en 1936 par Daniel Bisson, le père des co-gérants actuels. Le moulin, quant à lui, existe depuis près d'un siècle sur les bords de la Sauldre.
La minoterie Bisson travaille uniquement avec des boulangeries artisanales de la région dans un triangle délimité par les villes d'Orléans, Tours et Bourges. La matière première vient des coopératives agricoles régionales, de la petite Beauce ou de la Sologne Berrichonne. Les blés tendres sont complétés pour la fabrication de la farine par quelques blés de force qui selon les périodes composent de 10 à 20% des farines produites. Chaque année la minoterie Bisson, l'un des cinq moulin du département du Loir-et-Cher, transforme 65 000 quintaux de blé en farine, ce qui n'est pas rien quand on sait qu'un boulanger consomme de 20 à 80 quintaux par mois.
Le blé qui arrive "bourre et balle" est nettoyé puis levé avant d'être dirigé dans les broyeurs, non sans que les pierres et petits graviers aient été évincés. Le temps des meules est terminé depuis longtemps au profil des broyeurs, claqueurs et convertisseurs qui, au moyen de rouleaux et de tamis permettent de produire de la farine, du son, ou encore divers déchets de blés récupérés pour l'alimentation du bétail.
La capacité de production du moulin est encore de nos jours de 240 quintaux. L'eau demeure l'une des sources d'énergie du moulin. L'arbre de transmission qui alimente toutes les poulies est mu par une turbine à eau. Toutefois, un énorme moteur électrique complète cette source d'énergie.
Jean-Marie Bisson, expliquant le fonctionnement d'un broyeur à
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