Pénélope est une super
nana, dit JJ de Launay
Pénélope a les faveurs
de Jean-Jacques de Launay. Mais ce nest que le temps
dune chanson, puis ce sont les bigoudens de Guilvinec qui
en font les frais des rires car ses faveurs sont enrubannées
dhumour. Le public samuse beaucoup et la jolie Maison
des Associations de Pruniers convient bien à ce genre de soirée
cabaret en petit comité.
Pas la grande foule, sans doute, mais ceux qui se sont déplacés
ne lont pas regretté. L. Musica avec José et Catherine
assuraient la partition technique, avec le Comité des Fêtes
comme chef dorchestre. La voix de crooner de Jean-Jacques
de Launay ponctue la soirée de chansons aussi célèbres que «
Non, je ne regrette rien» dEdith Piaf ou «tu te laisses
aller » de Charles Aznavour . Puis son regard saccroche à
un spectateur et semble dire comme le petit marquis de Cyrano de
Bergerac : « Je vais lui lancer un de ces traits !... » Mais si
lhumour de ce nobliaux sarrête à cette phrase,
celle de Jean-Jacques de Launay continue et pique tel ou tel
spectateur qui fait les frais dune boutade et le fait rire
comme tous les autres.
Fernandel avait une compagne odorante, Félicia. Rappelez-vous de
« Félicie aussi ! » Jean-Jacques de Launay a sans doute connue
la fille de Félicie ce qui lui a dicté la chanson : « tu pues,
tu pues ! etc
» Heureusement absente de la soirée cabaret,
cette malheureuse inconnue qui ignore vraisemblablement les
déodorants merveilleux à la lonaline orageuse, les parfums à
la fleur de tomate exotique,(des produits que lon trouve
dans toutes les grandes surface !), cette charmante dame, donc, a
fait les frais des rires des spectateurs. Ils nétaient
peut être pas très nombreux dans la jolie salle de la Maison
des Associations, mais ils se sont bien amusés. Une soirée
organisée par le Comité des Fêtes avec la participation de L.
Musica, Josée à léclairage et Catherine à la sono.
Le rire et lhumour étaient ponctué de chansons largement
connues de tous et que JJ de Launay interprète dune voix
chaude : « Tu te laisses aller » de Charles Aznavour et « Non
je ne regrette rien » de lextraordinaire Edith Piaf. Puis
le regard pétillant de Jean-Jacques de Launay sarrête sur
un spectateur. « Cest vous qui avait choisi la couleur du
pullover ? » Et cest reparti pour de lhumour. La
salle rit, la salle applaudit.
Pour cette première soirée cabaret, les spectateurs étaient
invités à prendre une coupe de Saumur méthode traditionnelle
qui faisait pétiller les yeux. Commencée dans lhumour, la
soirée se terminait dans le rire.